Créée en 1987, Egyptologica regroupe des égyptologues diplômés de diverses universités belges et étrangères. En dialogue avec le grand public, les chercheurs s’attachent à diffuser leurs connaissances de la civilisation égyptienne au moyen de conférences, de visites, de cours dont ils assurent la conduite et garantissent la qualité.
Pour tout renseignement, information, inscription, merci de contacter Florence Doyen <florence.doyen@egyptologica.be>.
Suivez-nous
Contact
Toutes nos conférences ont lieu sur place à la Maison communale de Woluwe-Saint-Pierre, Centre Culturel et de Congrès, niveau 1, salle Jean Capart.
Il est également possible de suivre chacune des activités suivant le mode Egyptologic’à… distance (en ligne et en direct via SKYPE), sur base d’une inscription préalable auprès de Florence Doyen <florence.doyen@egyptologica.be>
Tarifs valables à partir d’octobre 2025
10,00 € pour les Membres d’Egyptologica a.s.b.l., les Séniors et les habitants de Woluwe-Saint-Pierre
15,00 € tarif plein
5,00 € pour les étudiants (sur présentation d’une carte valide pour l’année scolaire ou académique en cours)
Programme 2025-26
Voici, déjà, le programme des Conférences et Journées que nous vous proposons pour la prochaine saison. À vos agendas! PROGRAMME 25-26.
Bulletin automne 2025
Voici le dernier bulletin. Vous y trouverez toutes les informations sur les activités, ainsi que les notes d’Egyptologica: BULLETIN.
Newsletter
La dernière newsletter est disponible ici: NEWSLETTER.
Activités en cours et à venir
Le programme complet de nos activités est disponible dans les pages Conférences et Visites.
VOYAGE
Le Vif-voyages a invité Florence Doyen à accompagner le tour « Le Nil mythique – Le Caire, Louxor et Abou Simbel » du 27 février au 9 mars 2026. Tous les détails du programme sont à consulter dans la brochure.
Informations et tarifs dans le Bulletin été 2025.
SA 11.10.2025 à 14h
De Sobekneferou à Hatchepsout : la royauté au féminin
Mme Charlotte Lejeune
De tout temps et en tous lieux, en règle générale, le pouvoir est affaire de mâles. On compte ainsi quelque trois cents pharaons sur le trône d’Égypte où personne ne questionne le genre du souverain : il s’agit d’un homme. Pas plus en Égypte ancienne qu’ailleurs, la femme ne peut diriger. Et, si le pouvoir au féminin est légalement acceptable, il reste de l’ordre de l’exception.
Quand, au début du xxe siècle, la souveraine Hatchepsout fut peu à peu redécouverte, la lecture des cartouches – remaniés – de son temple à Deir el-Bahari, mène les égyptologues sur la piste d’une « guerre des trônes » opposant les premiers souverains de la 18e dynastie. Dans cette lutte, une femme, en dépit de son genre, s’est malgré tout emparée du pouvoir, à la fois par ruse, arme des femmes, et grâce au soutien d’un amant avide de prestige !
Aujourd’hui, comment cette question de la royauté au féminin est-elle perçue ?
Archéologie et étude des textes nous permettent de mieux connaître l’histoire égyptienne. De nouvelles souveraines régnantes, et pas seulement régentes, sont apparues (Sobekneferou, Meryt-Neith) tandis que d’autres restent encore obscures : Nitocris a-t-elle seulement existé ?
La conférence se propose de détailler et caractériser la royauté féminine telle qu’elle fut mise en œuvre le long du Nil en s’attachant au vocabulaire même utilisé par les anciens Égyptiens, et en définissant quels pouvoirs et quelle influence exerçaient ces dames dans l’économie et la géopolitique de leur temps, qu’elles soient ou non couronnées.
SA 18.10.2025 à 14h
Comment meurent les tombes pharaoniques ?
Dr. Thierry De Putter
Si on consulte le Lexikon der Ägyptologie, on y trouve la définition suivante, sous la notice Grab (tombe) : « Malgré la croyance en une vie après la mort, dans l’Égypte antique, on aménageait pour les défunts un lieu de séjour terrestre qui, en tant que seconde demeure permanente, reproduisait les habitations des vivants avec des réserves, des salles à colonnes, des cours, etc., adaptées aux besoins des morts. »
C’est le mot permanente qui va nous servir de fil rouge dans une investigation de la destinée des tombes pharaoniques, à Gourna (rive ouest de Thèbes), à Sheikh Saïd (Moyenne Égypte) et à Hiérakonpolis (Haute Égypte). On verra que cette permanence est toute relative, tant la qualité de la roche, la géologie mouvementée de l’Égypte et l’imparable action de la gravité s’y opposent. On verra aussi comment l’emplacement d’une tombe dans la nécropole, pour enviable qu’il paraisse aux yeux de son propriétaire, peut l’exposer – plus que d’autres – aux dégradations. Au final, l’intégrité d’une tombe pharaonique est souvent de courte durée.
Mais au-delà de ce constat, il faut se poser la question de ce qu’attendaient réellement les propriétaires d’une tombe. Était-il indispensable, à leurs yeux, que leur sépulture dure « pour toujours et à jamais » ?
Cet exposé est le fruit d’une recherche collective, impliquant trois égyptologues et deux géologues belges.
Devenir membre
Vous pouvez soutenir Egyptologica en devenant membre.
La cotisation annuelle est de 35€ et vous donne droit à des tarifs réduits pour les activités.
Egyptologica ASBL
IBAN: BE72 0682 0738 4916
Communication: cot 2025
Ouvrages récents
Nous vous présentons ici des publications récentes des égyptologues qui participent à Egyptologica.
Penser et représenter le monde. Les imags relatives à la conception du monde dans l’Égypte ancienne
Marie-Astrid Calmettes
Héliopolis d’Égypte. La Ville du Soleil
Sous la direction de Marie-Cécile Bruwier et Florence Doyen
Sur le chemin du Mouseion d’Alexandrie. Études offertes à Marie-Cécile Bruwier
Textes réunis et édités par Florence Doyen, René Preys et Arnaud Quertinmont
Jean Capart. Le Chroniqueur de l’Égypte
Jean-Michel Bruffaerts
La porte d’Amon. Le deuxième pylône de Karnak I. Études et relevé épigraphique (Ka2Pyl nos 1-33)
Michèle Broze, René Preys
